Si l’on en croit la victoire historique de Everything Everywhere All at Once aux Oscars, l’intérêt pour les films sur l’existentialisme ne se dément pas, car ce sujet philosophique est inextricablement lié à la vie et à la quête de sens. Les meilleurs films existentiels parviennent à aborder ces sujets difficiles de manière stimulante, intrigante, voire dérangeante, en présentant un miroir et en forçant les spectateurs à se confronter aux questions difficiles de leur propre vie.

Les films ont un pouvoir que peu d’autres formes d’art possèdent. Ils peuvent vous faire rire, pleurer, vous ronger les ongles de suspense ou détourner le regard de peur. Et parfois, quelques films très spéciaux peuvent vous présenter des thèmes fascinants qui vous feront réévaluer la façon dont vous pensez à la vie elle-même.

Le cinéma existentialiste existe depuis un certain temps et, s’il est bien fait, ce genre de films peut rester à jamais gravé dans votre mémoire. Les films existentialistes bien faits peuvent vous laisser un message qui vous amène à vivre la vie d’une manière différente.

Mise à jour le 16 mars 2023, par Hannah Saab :

Si l’on en croit la victoire historique de Everything Everywhere All at Once aux Oscars, l’intérêt pour les films sur l’existentialisme ne se dément pas, car ce sujet philosophique est inextricablement lié à la vie et à la quête de sens. Les meilleurs films existentiels parviennent à aborder ces sujets difficiles de manière stimulante, intrigante, voire dérangeante, en présentant un miroir et en forçant les spectateurs à se confronter aux questions difficiles de leur propre vie.

20 « Like Someone in Love » (2012)

Le dernier chef-d’œuvre du réalisateur Abbas Kiarostami, Like Someone in Love, compte également parmi les meilleurs exemples d’existentialisme au cinéma. Situé dans les rues animées de Tokyo, le film suit l’étudiante en sociologie Akiko (Rin Takanashi), qui est également une travailleuse du sexe de luxe. Lorsqu’elle est envoyée chez l’ancien professeur Takashi (Tadashi Okuno), elle est surprise de voir qu’il est plus intéressé par un dîner et une conversation que par le sexe.

L’histoire d’Akiko peut ne pas sembler existentielle à première vue, mais en y regardant de plus près, l’approche subtile de Kiarostami met en évidence le sentiment de piège et de honte de la protagoniste. Les spectateurs sont forcés d’observer le fardeau de la solitude d’Akiko alors qu’elle s’efforce d’atteindre sa grand-mère, ce qui est une tâche si simple mais frustrante et impossible pour elle. Ce film sous-estimé est un examen délicat de la liberté, du mensonge et de l’identité.

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19 « Anomalisa » (2015)

Un homme et une femme vieillissants marchant dans un couloir vide.

Le scénariste et réalisateur Charlie Kaufman aborde des thèmes existentialistes dans pratiquement chacun de ses films, mais rarement avec autant de force que dans Anomalisa, l’histoire d’un homme d’âge mûr appelé Michael (David Thewlis) qui lutte pour franchir le fossé entre le soi et l’autre. Il entend tout le monde avec une voix identique (Tom Noonan), jusqu’à ce qu’une femme unique, interprétée par Jennifer Jason Leigh, entre dans sa vie.

Drame adulte animé en stop-motion, plein des idiosyncrasies surréalistes typiques de Kaufman, Anomalisa est un film sur la solitude, sur la difficulté de se connecter aux autres et sur le poids écrasant de la subjectivité.

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18 « Synecdoche, New York » (2008)

réplique grandeur nature de la ville de New York construite à l'intérieur d'un immense entrepôt

La première réalisation de Charlie Kaufman pourrait bien être son œuvre la plus ambitieuse à ce jour. Dans Synecdoche, New York, un metteur en scène de théâtre (interprété par Philip Seymour Hoffman dans l’une des meilleures performances d’acteur des années 2000) se débat avec son travail et les gens qui l’entourent alors qu’il tente de créer une réplique grandeur nature de New York dans le cadre de sa nouvelle pièce.

Le film présente l’échec déchirant de la capture de la vie dans son intégralité à travers l’art. Complexe et analysable à l’infini, le chef-d’œuvre de Kaufman montre la relation poignante entre la vie et la mort, et à quel point il est inhérent à la nature humaine de vouloir laisser un héritage derrière soi.

17 « Birdman » (2014)

Birdman vole derrière Riggan alors qu'il marche dans la rue dans Birdman.

Autre grand exemple de la popularité continue de l’existentialisme au cinéma, Birdman du réalisateur Alejandro González Iñárritu est un film qui met en évidence les défauts de la célébrité. Il est centré sur Riggan Thomson (Michael Keaton), un has been d’Hollywood connu pour son rôle de super-héros, qui tente maintenant sa chance à Broadway.

Il est impossible de ne pas ressentir ce que ressent le protagoniste qui tente, en vain, de reconstruire ses relations, de relancer sa carrière et, d’une manière générale, de faire face aux difficultés de la vie. Bien sûr, le point de vue de Riggan est unique en tant qu’acteur défraîchi, ce qui ne fait que rendre son épreuve encore plus intéressante.

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16 « Stranger than Fiction » (2006)

Will Ferrell dans Stranger Than FictionImage via Columbia Pictures

Stranger than Fiction est une comédie sous-estimée réalisée par Marc Forster. Elle raconte l’histoire d’un vérificateur du fisc, Harold Crick (Will Ferrell), qui mène une vie banale. Un jour, il commence à entendre une voix bizarre qui semble raconter l’histoire de sa vie. Alors qu’il tente de découvrir la source de cette narration, il apprend qu’il n’est qu’un personnage d’un livre qui doit se terminer à un moment ou à un autre.

Bien qu’il soit présenté comme une comédie qui prend aux tripes, Stranger than Fiction est aussi un film existentiel qui suscite l’effroi. Alors qu’Harold tente de lutter contre son destin prédéterminé, les spectateurs sont forcés de remettre en question leurs propres routines quotidiennes prévisibles et même le concept même de libre arbitre.

15 « Sideways » (2004)

sideways-paul-giamatti

Basé sur le roman éponyme de Rex Pickett paru en 2004 et réalisé par Alexander Payne, Sideways est un road movie pas comme les autres. Il est centré sur deux hommes d’une quarantaine d’années, Miles Raymond (Paul Giamatti) et Jack Cole (Thomas Haden Church), qui partent en Californie pour une dégustation de vins. En chemin, les spectateurs en apprennent davantage sur les difficultés de Miles, romancier raté souffrant de dépression. Pendant ce temps, Jack est anxieux à l’idée de se marier et espère avoir une dernière aventure avant de se marier.

L’un des grands films où il ne se passe pas grand-chose, la majeure partie du film se résume à deux hommes d’âge mûr qui trouvent un but et une aventure dans leur vie à travers le vin (mais pas le merlot) et le sexe. Leurs défauts, leurs peurs, leurs désirs et leur besoin d’avoir un but sont brillamment mêlés à des conversations alcoolisées et à des mésaventures amusantes au cours de leur voyage en voiture. Ses thèmes existentiels sont douloureusement racontables.

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14 « Fraises sauvages » (1957)

Fraises sauvages en gros plan

Le réalisateur suédois Ingmar Bergman est connu pour traiter de manière sensible et poignante des thèmes existentialistes sombres que la plupart des cinéastes n’osent pas aborder. Les fraises sauvages, l’une de ses meilleures œuvres, met en scène un professeur âgé confronté à la vacuité de son existence après avoir mené une vie de froideur et d’apathie.

Le film dépeint magnifiquement la douleur de la solitude et le chemin à parcourir pour corriger ses erreurs. Il rappelle aux spectateurs les bonnes choses de la vie et l’importance de la croissance spirituelle.

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13 « The Truman Show » (1998)

Jim Carrey se regarde dans son miroir dans The Truman Show.

Tout le monde se souvient de sa première crise existentielle, ce moment étrange où l’on a commencé à se demander si la vie n’était pas plus compliquée que ce que l’on pensait au départ. Dans The Truman Show, Truman Burbank (interprété par Jim Carrey dans l’une de ses plus grandes œuvres) traverse une crise d’un tout autre genre lorsqu’il commence à découvrir que pendant toute sa vie, il a été, sans le savoir, la vedette d’une émission de téléréalité.

Dans ce magnifique passage à l’âge adulte, le public grandit et mûrit en même temps que Truman, réfléchissant à des thèmes tels que le libre arbitre, la banalité de la vie quotidienne et l’importance de se jeter dans le chaos du monde extérieur.

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12 « Melancholia » (2011)

Kirsten Dunst, vêtue d'une robe, allongée sur un lit d'eau entouré de feuilles, dans une image promotionnelle pour Melancholia.

Quiconque cherche une bonne dose d’angoisse existentielle n’a pas besoin de chercher plus loin que Melancholia. Réalisé par Lars von Trier, ce film apocalyptique tourne autour de la relation désordonnée entre deux sœurs, Justine (Kirsten Dunst) et Claire (Charlotte Gainsbourg). Justine, qui souffre de dépression, s’efforce de croire que l’étoile qui est censée passer sur la Terre ne va pas la frapper, tandis que Claire s’efforce d’organiser la réception de mariage au milieu du chaos.

Le film explore les différentes réactions que les gens peuvent avoir face à leur mort imminente et à la mortalité en général. Ses séquences lentes et artistiques évoquent une peur presque viscérale et la compréhension que la mort n’est jamais vraiment loin. Le message final du film sur l’acceptation et la valeur des liens humains fait que ce film unique mérite d’être vu au moins une fois.

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11 « La grande beauté » (2013)

La Grande Beauté

La Grande Beauté du réalisateur Paolo Sorrentino est un drame artistique magnifique qui suit Jep Gambardella (Toni Servillo), un journaliste et critique de théâtre chevronné de 65 ans qui passe ses journées à assister aux événements mondains de Rome et à en apprécier la beauté et l’histoire. Mais après son 65e anniversaire, Jep commence à avoir une crise et cherche, au-delà des fêtes sans intérêt et des activités banales, à trouver « la grande beauté ».

Ce film primé est rarement cité parmi d’autres films existentiels, mais il devrait l’être. Le mécontentement croissant de Jep à l’égard de son cercle social, les questions qu’il se pose sur sa propre identité et son incroyable quête de sens dans l’absurde résument une version du voyage existentiel que la plupart des gens finissent par entreprendre.

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10 « Tout partout en même temps » (2022)

Evelyn au combat dans Everything Everywhere All At Once

Les multivers sont à la mode de nos jours ; et au milieu de cette nouvelle sensation, le film Everything Everywhere All at Once des Daniels est sorti. Drame de science-fiction infiniment complexe et ambitieux, le film montre une immigrante chinoise d’âge moyen (magistralement interprétée par Michelle Yeoh dans son rôle qui lui a valu un Oscar) en mission pour sauver la réalité en se connectant aux vies qu’elle aurait pu mener dans d’autres univers.

Le film aborde d’innombrables thèmes complexes tels que le nihilisme, l’amour, le traumatisme générationnel et la parentalité, pour n’en citer que quelques-uns. C’est hilarant, c’est incroyablement émouvant et c’est profondément stimulant. Le film soutient que si nous sommes déjà ici dans ce monde massif et insensé, nous pourrions tout aussi bien l’affronter avec gentillesse et positivité.

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9 ‘8½’ (1963)

figures obscures d'un homme et d'une femme dansant dans un espace ouvert

Merveilleusement réalisé par Federico Fellini, peut-être le plus grand cinéaste italien de l’histoire, 8½ voit un réalisateur interprété par Marcello Mastroianni, créativement stérile au sommet de sa carrière, chercher refuge dans ses souvenirs et ses fantasmes.

Dynamique, visuellement époustouflant, incroyablement méta et souvent surréaliste, le film a été qualifié de « meilleur film jamais réalisé sur la réalisation » par le célèbre critique Roger Ebert. Il traite de l’art, de la fracture de la conscience et de ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.

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8 « Solaris » (1972)

Un homme contemple son environnement dans un champ herbeux rempli de plantes luxuriantes.

Andreï Tarkovski, l’un des plus grands poètes et philosophes du cinéma, s’est penché sur ce que signifie être humain dans l’ensemble de sa filmographie, mais rarement avec autant d’emphase sur l’existentialisme que dans Solaris, un film de science-fiction qui raconte l’histoire d’un psychologue envoyé sur une station spatiale en orbite autour d’une planète mystérieuse, afin de découvrir ce qui rend l’équipage fou.

Solaris, l’une des œuvres les plus complexes et les plus riches sur le plan thématique de Tarkovski, traite de la philosophie et de l’amour comme d’une seule et même chose : l’amour nous rend plus humains, tout comme la philosophie. Le film célèbre la vie et la nature, et pose la question de savoir si l’existence est possible sans interaction humaine.

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7 « Apocalypse Now » (1979)

Benjamin se tient debout jusqu'au cou dans une mare de boue, le visage recouvert de peinture camouflée.Image via United Artists

Apocalypse Now, l’un des meilleurs films de guerre de tous les temps, est un classique intemporel et un chef-d’œuvre du réalisateur Francis Ford Coppola. Situé pendant la guerre du Vietnam, le film suit le capitaine Willard (Martin Sheen), qui se voit confier une mission top secrète sur la rivière Nung pour traquer et tuer le colonel véreux Kurtz (Marlon Brando). Ce faisant, Willard commence à comprendre précisément pourquoi le colonel Kurtz a créé son propre groupe meurtrier dans la jungle.

Bien qu’il ne soit pas la première chose à laquelle les spectateurs pensent lorsqu’ils évoquent l’existentialisme, Apocalypse Now est bien plus qu’un film de guerre. C’est un voyage surréaliste, dérangeant et hallucinatoire dans la jungle, mais aussi un voyage troublant dans le pire de l’humanité. Il amènera le public à contempler l’horreur inimaginable dont les individus sont réellement capables dans un contexte inhumain comme celui de la guerre.

6 « Le septième sceau » (1957)

Le Septième Sceau Échecs

Autre film légendaire du réalisateur Ingmar Bergman, Le Septième Sceau est une œuvre d’art importante qui dépeint le voyage d’un chevalier désabusé – Antonius Block (Max von Sydow) – qui revient des croisades au XIVe siècle pour découvrir les ravages de la peste noire dans sa communauté. Il rencontre bientôt la personnification de la Mort (Bengt Ekerot) et joue aux échecs avec elle pour tenter de découvrir le but de sa vie et de sa foi.

Bien qu’il ait presque 70 ans, le film a incroyablement bien résisté et vaut la peine d’être vu aujourd’hui. La quête de sens du protagoniste face au chaos, à la violence et à la mort confère au film une atmosphère de terreur existentielle. Comme tout grand chef-d’œuvre, il ne répond directement à aucune des questions qu’il pose, invitant plutôt le public à contempler lui-même ces idées.

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5 « Stalker » (1979)

trois hommes entrent dans une pièce en ruine, un grand étang sur le sol

Dans le monde du film de science-fiction classique Stalker d’Andreï Tarkovski, la foi a disparu et les gens ne croient en rien. Dans cet environnement spirituellement stérile, un homme guide un écrivain et un professeur à travers une zone connue sous le nom de « Zone », à la recherche d’une pièce qui exauce les désirs les plus profonds.

Dans ce film, Tarkovski dépeint l’importance de la validation et des liens humains. C’est une célébration de la philosophie et du chemin ardu mais finalement gratifiant vers la spiritualité et la transcendance.

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4 « 2001 : L’Odyssée de l’espace » (1968)

stanley kubrick, 2001, l'odyssée de l'espace

Stanley Kubrick est considéré par beaucoup comme le plus grand cinéaste de l’histoire, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi en regardant 2001 : L’odyssée de l’espace, qui est aussi largement considéré comme la meilleure œuvre de Kubrick. Dans cette épopée de science-fiction de deux heures et demie, l’humanité découvre un objet mystérieux enfoui dans la Lune et part à la recherche de son origine avec l’aide de l’ordinateur le plus avancé du monde, HAL 9000 (Douglas Rain).

Avec un minimum de dialogues, 2001 raconte une histoire passionnante qui s’étend sur des millénaires. C’est une évaluation intimidante mais aussi inspirante de la condition humaine par rapport à l’infinité du temps et de l’espace. Kubrick nous rappelle que dans le grand ordre des choses, nous avons encore un long chemin à parcourir pour éveiller notre esprit et notre conscience.

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3 « Waking Life » (2001)

Ethan Hawke et Julie Delpy dans Waking Life

Waking Life est un film d’animation époustouflant qui ne devrait jamais être exclu des discussions sur les films existentialistes. Ce film d’animation expérimental suit principalement l’expérience éthérée d’un jeune homme sans nom, qui rencontre des passants au hasard, des philosophes, des penseurs et bien plus encore. Chacun d’entre eux lui transmet d’importantes connaissances issues de leurs domaines respectifs et de leurs expériences personnelles.

Ses superbes images trippantes en rotoscopie ne font que souligner la lourdeur, l’étendue et la profondeur des sujets abordés, d’une manière à la fois captivante et facile à suivre. Les spectateurs peuvent s’attendre à réfléchir à des sujets tels que le libre arbitre, la conscience, la valeur des rêves et, bien sûr, le sens de la vie au cours du film.

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2 « Fight Club » (1999)

Edward Norton dans

Fight Club du réalisateur David Fincher est un classique culte qui n’a plus besoin d’être présenté. Il raconte l’histoire d’un protagoniste anonyme connu sous le nom de Narrateur (Edward Norton) qui souffre d’insomnie et de dépression. Il participe à des groupes de soutien pour se réconforter et finit par rencontrer une autre fraudeuse, Marla Singer (Helena Bonham Carter). Peu de temps après, sa vie change lorsque le vendeur de savon anarchique Tyler Durden (Brad Pitt) le convainc de créer un club de combat clandestin.

Commentaire puissant sur le consumérisme et l’aliénation, ce célèbre classique est plein de rebondissements viscéraux. Le message finit par devenir une question sur le fait que « les choses que vous possédez finissent par vous posséder ». Couplé à une fin explosive, le film inspire une peur existentielle et une réévaluation de la place de chacun dans le monde consumériste.

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1 « Ikiru » (1952)

Ikiru - 1952

Le légendaire réalisateur Akira Kurosawa, l’un des plus grands cinéastes japonais, n’était pas étranger aux thèmes existentialistes dans ses films, mais peu d’entre eux sont aussi bouleversants qu’Ikiru (qui signifie « vivre »), un film sur un bureaucrate qui tente de trouver le sens de la vie après avoir découvert qu’il est en train de mourir d’un cancer.

En plus d’être absolument déchirant et pourtant magnifiquement positif, le film est une contemplation émouvante de la mortalité et une réaffirmation que la vie a le sens que l’on veut lui donner.

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