Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, a écrit à Jean Rosselot. Il lui a redit l’impuissance de l’Etat français.

Voici quelques extraits de la lettre adressée en fin de semaine dernière par Claude Guéant à Jean Rosselot, président du groupe UMP au conseil municipal, au sujet du sort réservé aux deux jeunes bisontines accusées de trafic de drogue et toujours incarcérées en République dominicaine  :

« La soeur d’une de nos compatriotes, Mlle Zaknoun, a été reçue à la sous-direction de la sécurité des personnes le 16 juin. Elle a été informée du contenu et des limites de nos interventions dans le cadre de la protection consulaire, et un contact téléphonique a été établi avec la deuxième famille qui a pris, tardivement, l’attache du Département.
(…)
Je vous informe que les autorités françaises ne peuvent ni intervenir sur le fond d’une affaire de justice à l’étranger, ni interférer dans le fonctionnement de la justice d’un pays tiers, souverain sur son territoire. C’est à l’avocat de nos compatriotes qu’il appartient d’assurer leur défense devant les tribunaux.
Notre ambassade à Saint-Domingue continuera, comme elle l’a fait depuis le début, à suivre cette affaire et en manquera pas d’apporter à nos compatriotes toute l’assistance nécessaire dans le cadre de ses attributions en matière de protection consulaire et dans le respect de la législation locale. »