La science-fiction est l’un des genres les plus appréciés et les plus fiables d’Hollywood. Bien qu’elle n’ait pas un attrait aussi large que la comédie ou la romance, la science-fiction est un favori des fans, principalement grâce à sa construction ambitieuse du monde, ses thèmes qui donnent à réfléchir, ses images frappantes et ses personnages inoubliables.

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En effet, certains des meilleurs films de science-fiction ont des personnages mémorables et des méchants encore plus mémorables. De Hal 9000 dans le chef-d’œuvre de science-fiction 2001 : L’Odyssée de l’espace à des exemples plus récents comme Jean Jacket dans Nope, ces méchants comptent parmi les figures les plus complexes et les plus terrifiantes non seulement de leur genre, mais aussi du cinéma dans son ensemble.

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12 Adrian Griffin – « L’homme invisible » (2020)

La réinterprétation de L’homme invisible par Leigh Whannell en 2020 est l’un des meilleurs exemples d’horreur de science-fiction bien faite. Elisabeth Moss incarne Cecilia, une femme qui échappe à une relation abusive et se retrouve traquée par une présence invisible après le suicide de son ex-partenaire. Oliver Jackson Cohen joue le rôle d’Adrian Griffin, l’ex violent de Cecilia.

Porté par la performance obsédante de Moss, The Invisible Man est l’un des meilleurs efforts de Blumhouse en matière d’horreur, avec un méchant terrifiant en son centre. Griffin est une présence écrasante, torturant psychologiquement Cecilia avant de la briser physiquement. L’Homme Invisible est un exercice de tension et de peur, avec un ennemi suffisamment dangereux qui se classe parmi les meilleurs antagonistes de l’horreur.

11 Immortan Joe – « Mad Max : Fury Road » (2015)

Immortan Joe au volant de sa voiture dans Mad Max : Fury Road.

Charlize Theron et Tom Hardy jouent dans Mad Max : Fury Road, le retour très attendu de George Miller à la franchise qu’il a lancée dans les années 80. L’intrigue est centrée sur Max Rockatanski qui rejoint une bande de femmes en fuite, menée par Imperator Furiosa, contre le tyran connu sous le nom d’Immortan Joe.

L’un des meilleurs films d’action de tous les temps, Fury Road bénéficie d’excellentes performances de la part de ses acteurs. Hugh Keays-Byrne est spectaculaire dans le rôle d’Immortan Joe, un méchant menaçant et despotique, digne du désert misérable où se déroule le film. Immortan Joe est une création tout droit sortie d’un cauchemar de science-fiction, une figure singulière à la hauteur de sa cruelle réputation.

10 Le Predator – ‘Prey’ (2022)

Le Predator sauvage dans les bois dans Prey.

Le Predator fait partie des méchants de science-fiction les plus emblématiques du cinéma. Sa franchise n’est peut-être pas la plus prestigieuse, mais le Predator en tant que personnage est toujours effrayant et menaçant, ce que peu de personnages parviennent à faire avec autant de constance.

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Pourtant, peu de films utilisent le méchant emblématique aussi efficacement que Prey de 2022. Servant de préquelle aux précédents volets de la franchise, Prey oppose le Predator à son adversaire le plus redoutable depuis des lustres. Le film comprend la nature du méchant et l’utilise efficacement, mettant en valeur l’agressivité, la ruse et les instincts qui font de lui un prédateur si efficace… eh bien, un prédateur. Prey est sans doute le meilleur film de la franchise, en grande partie grâce à son portrait glaçant du Predator.

9 Jean Jacket – ‘Nope’ (2022)

L'OVNI qui plane au-dessus d'OJ dans NopeImage via Universal

Nope de Jordan Peele met en scène Daniel Kaluuya, Keke Palmer et Steven Yeun. Le film suit un duo frère-sœur dont le ranch devient le centre d’une présence extraterrestre inattendue, avec plusieurs parties intéressées qui tentent d’en tirer profit.

Le méchant de Nope, l’extraterrestre Jean Jacket, est un antagoniste parfait pour un film aussi cérébral. En surface, il remplit son rôle d’ennemi classique de la science-fiction, obsédant et insaisissable, dominant la scène sans même montrer sa véritable forme. Sur le plan métaphorique, Jean Jacket est un commentaire pertinent sur la cupidité, en accord avec les sensibilités sociales de Peele. Glaçant et mystérieux, Jean Jacket est l’un des meilleurs méchants de 2022, certainement en passe d’atteindre l’immortalité dans le domaine de la science-fiction.

8 Ministre Mason – « Snowpiercer » (2013)

Le ministre Mason parle dans Snowpiercer

Tilda Swinton, caméléon et infaillible, incarne la troublante ministre Mason dans Snowpiercer, le film de science-fiction dystopique de Bong Joon-ho sorti en 2013. Le film raconte l’histoire d’un train qui parcourt le monde et transporte les derniers survivants de la Terre pendant la deuxième ère glaciaire. Chris Evans incarne Curtis Everett, le chef des plus pauvres du train, qui planifie une révolte contre la classe supérieure dirigée par le ministre.

Avec son commentaire social mordant et son action cérébrale, Snowpiercer est l’un des meilleurs films de science-fiction du XXIe siècle. Le ministre monstrueux et inquiétant incarné par Swinton est l’un des points forts de ce film acclamé, l’actrice mêlant habilement l’absurdité et la cruauté pour créer une représentation vivante et étonnante de l’absolutisme.

7 T-1000 – « Terminator 2 : Judgement Day » (1991)

Le T-1000 sous sa forme mercuriale dans Terminator 2 : Judgement Day.

Terminator 2 : Judgement Day fait partie des meilleures suites de tous les temps. Le film comprend tout ce qui fait l’excellence d’une suite et se montre à la hauteur sur tous les fronts, avec des séquences visuelles palpitantes et saisissantes, le développement des personnages entre les films et une suite logique de l’histoire qui enrichit la franchise sans la surcharger.

Le succès du film s’explique en grande partie par son méchant menaçant et liquéfiant, le T-1000. Incarné par le sous-estimé Robert Patrick, le T-1000 est un ennemi digne du Terminator et un personnage emblématique de l’histoire de la science-fiction. Uniquement déterminé, stoïque et inarrêtable, le T-1000 est une véritable machine à tuer.

6 Le Xénomorphe – « Alien » (1979)

Gros plan du Xénomorphe dans

La franchise Alien a connu des hauts et des bas, mais elle reste un élément crucial et novateur de l’histoire de la science-fiction. Si la série reste si fascinante pour les fans, c’est en grande partie grâce aux créatures titulaires qui ne cessent de surprendre et de hanter les cauchemars cinématographiques du public.

Le Xénomorphe est un méchant incroyable. Il est presque invincible, un être puissant qui résiste à tout ce qu’on lui lance. Le Xénomorphe vivra toujours pour en combattre un autre, évoluant sans cesse pour rester au top et surpassant les héros de la franchise film après film. Les extraterrestres sont terrifiants à regarder, mais c’est leur nature persistante et inflexible qui en fait des méchants si efficaces.

5 Khan Noonien Singh – « Star Trek II : La colère de Khan » (1982)

Khan regardant attentivement dans Star Trek : La colère de KhanImage via Paramount Pictures

Star Trek a son lot de personnages à l’allure ridicule, qu’il s’agisse de races extraterrestres bizarres ou de figures humaines absurdes. Cependant, Kahn Noonien Singh, interprété par l’incroyable Ricardo Montalbán, fait partie des méchants les plus reconnaissables et les plus célèbres de la science-fiction. Apparu dans l’épisode « Space Speed » de la série originale Star Trek, Khan reviendra quinze ans plus tard en tant que méchant principal dans le film Star Trek II : La colère de Khan, sorti en 1982.

Bénéficiant de l’approche froide et précise de Montalbán, Khan est une présence menaçante dans l’univers de Star Trek, un Superman déterminé à se venger et doté de la puissance nécessaire pour y parvenir. Incarnant parfaitement l’obsession, Khan est une mise en garde, un personnage censé transcender l’humanité qui, au lieu de cela, est victime de ses plus belles qualités ; si quelqu’un lui confie des tâches, il les aura. Montalbán livre un portrait glaçant de l’illusion qui compte parmi les meilleures performances de la science-fiction.

4 Dark Vador – L’Empire contre-attaque (1980)

Dark Vador tendant la main à quelqu'un dans L'Empire contre-attaque.Image via Lucasfilm

Peu de méchants de science-fiction sont aussi reconnaissables et intemporels que Dark Vador. Interprété par l’emblématique James Earl Jones, Vador fait ses débuts dans le premier volet de La Guerre des étoiles. Cependant, il atteint son plein potentiel terrifiant dans la suite, L’Empire contre-attaque de 1980, sans doute l’heure de gloire de l’univers de la Guerre des étoiles.

Accompagné par l’une des bandes originales les plus emblématiques du cinéma, Vador est une figure totalitaire pour l’éternité. De son terrifiant bruit de respiration à son attitude rigide et stoïque, Vador est le danger personnifié. Qu’il brandisse son sabre laser rouge ou qu’il étouffe les gens avec ses tours de passe-passe Jedi, Vador est sans doute le méchant le plus immédiatement reconnaissable de la science-fiction, un parangon de pouvoir dictatorial dont les comparaisons avec la vie réelle le rendent d’autant plus terrifiant.

3 La Chose – « La Chose » (1982)

Crabe de tête de The Thing (1982)

The Thing de John Carpenter est un classique intemporel de la science-fiction. Il mélange habilement l’horreur et la science-fiction pour offrir une expérience cinématographique tendue et suffocante qui tiendra les spectateurs en haleine, les amenant à douter de tout et de tous et à rester aussi vigilants que les personnages à l’écran.

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Le méchant en titre, une entité parasite qui prend la forme d’autres êtres après les avoir consommés, est la représentation ultime des plus grandes peurs de l’humanité. Les gens craignent ce qu’ils ne connaissent pas ou ne comprennent pas ; si leurs yeux ne peuvent pas le voir, ils ne peuvent pas le tuer. Carpenter construit un environnement angoissant, utilisant une approche nihiliste indéniable pour dépeindre la Chose comme un être qui voit tout, qui entend tout et qui consomme tout. Dans l’esprit de la Chose, l’humanité mérite peut-être d’être consumée ; c’est ce qui la rend terrifiante.

2 Hal 9000 – « 2001 : L’Odyssée de l’espace » (1968)

Hal 9000 dans 2001 l'Odyssée de l'espace

La rivalité entre la technologie et l’humanité est sans doute au cœur de la science-fiction. C’est le thème dominant du genre, qui alimente la plupart des histoires classiques et dessine un avenir sombre pour l’humanité. Cette idée n’est nulle part plus claire que dans Hal 9000, le principal antagoniste du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick, 2001 : l’Odyssée de l’espace.

Hal est la neutralité absolue. Il ne ressent rien et ne se préoccupe de rien ; il ne fait que faire. Hal est inquiétant en raison de son approche logique et froide de l’action, qui n’a rien à voir avec la nature chaotique de l’humanité. Il domine tout, agissant comme une présence plus grande que nature, capable d’écraser tout et tout le monde s’il le juge opportun. Associé à la voix sèche et monocorde de Douglas Rain, Hal est glaçant, intemporel et menaçant, la preuve parfaite que rien n’est plus effrayant qu’une intelligence artificielle malveillante.

1 Alex DeLarge – « Orange mécanique » (1971)

Alex DeLarge fixant intensément la caméra dans

Kubrick avait un don pour les grands méchants, mais Alex DeLarge est peut-être son meilleur. Psychopathe dans tous les sens du terme, Alex est le méchant protagoniste du classique de Kubrick de 1971, Orange mécanique, et l’une des figures les plus sombres, les plus chaotiques et les plus terrifiantes à avoir jamais déshonoré le grand écran.

Incarné avec une perfection glaçante par le toujours sous-estimé Malcolm McDowell – grossièrement snobé pour une nomination aux Oscars pour son interprétation – Alex est horriblement maléfique mais désarmant, charismatique même. Il est le mal incarné, inhumain et se complaît dans l’horreur de ses actes. La violence lui est naturelle ; il l’apprécie mais ne la recherche pas par simple plaisir mais plutôt par instinct. Pour Alex, tuer est comme respirer ou manger ; ce n’est pas une envie mais un besoin. Peu de personnages sont capables de glacer le sang de quelqu’un aussi efficacement qu’Alex.

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