L’association Humane Society International (HSI) a annoncé qu’une centaine de chiens avaient été sauvés du commerce de la viande en Corée du Sud. Les rescapés ont été transférés par avion vers les États-Unis pour les placer dans des refuges et les mettre à l’adoption.

Plus de cent chiens sauvés du commerce de la viande en Corée du Sud

Selon des associations de défense des animaux, on estime que 2.5 millions de chiens sont tués chaque année pour leur viande en Corée du Sud.

Chiens sauvés du commerce de la viande
© Nara Kim / HSI

Un festival d’été spécial pour la viande de chiens

Bien que cette pratique soit de plus en plus impopulaire dans le pays d’Asie, le festival d’été de viande de chiens, “ Bok Nal “, est toujours florissant.

C’est au cours de ce festival qui a lieu pendant trois jours en juillet et août, que 80 % de la viande de canidé est consommée en Corée du Sud. Des chiens et des chiots sont élevés dans des fermes et passent leur vie entière dans de minuscules cages. Après une vie de souffrance, ils sont abattus pour leur viande.

Depuis 2014, Humane Society International lutte au quotidien pour sauver ces animaux de leur vie de misère et pour fermer ces exploitations de l’horreur. Parmi les 100 chiens issus du dernier sauvetage, 60 d’entre eux venaient du même élevage.

L’élevage de chien dans des fermes insalubres

Les chiens élevés dans ces fermes vivent dans des conditions épouvantables (insalubrité, manque de soins…) avant d’être pendus ou électrocutés, agonisants pendant plusieurs minutes sous les yeux de leurs congénères.

Après le dernier sauvetage de l’organisation Humane Society International, une centaine de chiens et de chiots ont été transférés aux États-Unis pour y être placés dans des refuges en Pennsylvanie, en Virginie, dans le Maryland, dans le New Jersey et à New York en attendant leur adoption.

Grâce à l’intervention de HSI, la fermeture de l’élevage a été prononcée immédiatement après le sauvetage des chiens. L’organisation travaille sur un programme pour convaincre les éleveurs de fermer ces fermes de l’horreur tout en les aidant à trouver une nouvelle activité. En signant un contrat, les éleveurs s’engagent sur 20 ans à ne plus élever d’animaux et de détruire l’ensemble des cages.